Développement de l’ipd

Croissance et développement de l’IPD (1965 – 1995)

De 1965 à 1995, l’IPD a connu un développement considérable.
Les fondateurs de l’IPD avaient toujours pensé que le projet devait être africanisé. Aussi, une intensification de la politique d’africanisation du corps professoral de l’Ecole de Cadres de Douala aboutit au recrutement d’un certain nombre de candidats Africains.
Le projet fut également marqué par l’intégration de l’anglophonie et du bilinguisme au sein de l’IPD. Il fallait élargir les activités au monde anglophone et créer un lieu de rencontre entre des africains de cultures diverses.

L’extension des activités de l’IPD l’amena à créer une cellule pour l’organisation de séminaires extérieurs. La cellule des séminaires extérieurs de l’Ecole consistait au recyclage des cadres des organisations et gouvernements africains du milieu à partir des besoins locaux ressentis et partagés.
Enfin, on assista à la régionalisation de l’Ecole de Cadres de Douala. En effet, à sa création l’Ecole de Cadres de Douala accueillaient les étudiants venant de tous les pays francophones d’Afrique. Par la régionalisation l’IPD a créé 4 instituts régionaux qui sont : l’Ecole de cadres de Douala qui est devenu l’IPD-AC, PAID-WA créé en 1970 (pour les pays anglophones d’Afrique de l’Ouest), l’IPD/R Ouagadougou (IPD-AOS) créé en 1977 (pour les pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Sahel) et l’IPD/R Kabwé en Zambie (PAID ESA) en 1979 (pour les pays anglophones d’Afrique orientale et australe). En plus, Douala a abrité le « Center fort Project Management » un cours post-graduate en gestion (1973) et un Centre de Recherche (1972). A ce jour, plus de 12.000 étudiants ont été formés par l’IPD.

Le développement des activités de l’Association et de ses instituts de formation eut un grand impact sur le développement africain. Ce succès amena l’IPD à développer ses relations avec les institutions interafricaines et internationales et à s’ouvrir davantage sur le monde. Ainsi l’IPD devenait un partenaire privilégié pour les organisations interafricaines.